Un nom, la fusion de deux illustres lignées...
Les Durfort de Duras, chevaliers originaires du Quercy au XIème siècle, et seigneurs de Duras après
une union avec la descendante de Bertrand de Goth (devenu le pape Clément V), font leur entrée à
Margaux au XIVème siècle où ils érigent une place forte.
En 1450, Thomas de Durfort devient le seigneur de Margaux.
Quatre siècles plus tard, le vicomte Robert Labat de Vivens, ami de Montesquieu et célèbre pour ses
travaux de recherche sur les encombrements et l'envasement de la Garonne et de la Gironde, devient,
par héritage, le propriétaire du domaine des seigneurs de Durfort, auquel il associe son
nom...château Durfort-Vivens était né...Nous sommes en 1824.
Suivra un XIXème siècle prospère. Classé en 1787 par Thomas Jefferson juste après les châteaux
Latour, Lafite et Margaux, le millésime 1844 se vendra plus cher que ses pairs. Ce classement,
prenant acte des positions acquises par ces crus, annonçait celui, officiel, de 1855.
Qualitée prouvée et approuvée, puisqu'en 1937 il est racheté par château Margaux, dont le principal
actionnaire n'est autre que la famille Lurton...
En 1961 Durfort-Vivens devient l'entière propriété de Lucien Lurton, qu'il cède en 1992 à son fils
Gonzague.
Digne héritier d’une famille de défenseurs du vignoble face aux modes de tous genres et respectueuse
de la terre, à la fois puriste dans l’âme et attentif aux avancées de la recherche oenologique et
technique, Gonzague Lurton s’applique à faire parler le terroir, dans un souci continu de
préservation et de respect, tentant d’en tirer sa substantifique moëlle. Il fut l’un des premiers à
pratiquer la lutte intégrée et en 2009, il opte pour la conversion progressive de la propriété en
biodynamie. La certification par l’organisme DEMETER est obtenue en 2016.
Durfort-Vivens a depuis longtemps compris que la vigne fait le vin. D’où le respect et
l’effort de préservation du sol et du sous-sol; grâce aux labours et à l’utilisation d’une fumure
modérée, la vie microbiologique du sol est respectée, révélant par là même le terroir exceptionnel
qui s’offre à nous.
Le petit frère du Château Durfort-Vivens a tout d'un grand : il est issu des parcelles historiques de la propriété tout en offrant une générosité de fruits immédiate due au jeune âge des vignes. Dès 2017 Vivens bénéficie d'un élevage de 40 % en amphores. Très rare pour l'élevage d'un grand vin et encore davantage pour celui d'un second vin.
Le vignoble de Durfort-Vivens s’étend sur 4 communes de l’appellation margaux : Cantenac, Soussans, Margaux et Arsac.
Chaque année le grand vin est élaboré avec les meilleures parcelles de chacune d’entre elles. L’art De l’assemblage permet d’obtenir un vin encore plus riche et harmonieux que celui issu de la meilleure des parcelles.
L’élaboration de cuvées parcellaires est née de la volonté d’illustrer la construction du Grand vin. Chaque cuvée parcellaire incarne ainsi une des caractéristiques du grand vin.
Depuis le millésime 2014, Léopold Valentin, le directeur technique procède à la vinification de chaque parcelle de façon distincte. Et c’est depuis le millésime 2019, que la propriété a désormais une qualité et un volume constant, leurs permettant de révéler ces vins séparément.